« M. Zervos me faisait regarder des reproductions ou des photos (les premières se trouvent dans les livres, les autres brillent et sont sur des feuilles volantes, ça, il faut l’apprendre !) de peintures ou de sculptures rattachées à des civilisations et à des temps inconnus. Dans ce domaine fascinant qui mettait dans ma matière grise des pétillements de poivre et des étincelles, mes connaissances avaient atteint le niveau des illustrations de l’almanach Vermot, des boîtes de bonbons décorées que toutes les paysannes transforment en réserve à boutons, bouts de dentelle, ficelle ou chandelle, et, exception, les planches anatomiques souvent copiées, à l’hôpital. ... La grande transformation s’opéra chez moi par le face-à-face avec l’art, pas celui des almanachs Vermot, l’art tel qu’il était chez eux : de vrais tableaux, de vraies sculptures qui, d’évidence, représentaient un monde insoupçonné, gigantesque par les émotions violentes ou charmeuses qu’il provoquait, dans le corps d’abord, avant que la réflexion, l’analyse et la critique n’interviennent. » [pp. 164-167]
Quelques pages de l'almanach Vermot 1926.
Quelques illustrations de l’almanach Vermot, 1922-1930.
Quelques illustrations de l’almanach Vermot, 1948.
Dessins « Blanche-Neige » d'Yvette. Faits « pour amuser un gosse » [notes d'Yvette].
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Images numériques © Ariel L. Szczupak 2008. ca.
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