Librerie Fontaine, Aurélie Monteil
« Un livre porté par une écriture poétique, l’esprit vif d'une femme revenue sur ses origines avec lucidité, consciente des pièges de la mémoire. Passionnant et émouvant. »
samedi 28 juin 2008
mercredi 25 juin 2008
Revue: Christine Ferniot, Télérama, 28 juin 2008
Télérama, Christine Ferniot, 28 juin 2008
« Cette œuvre littéraire, au-delà du témoignage, balaie un monde parfois délétère, souvent éclatant, où une fillette, jouet gracieux entre les mains adultes, parvient à se sauver par l'intelligence de son regard et son incroyable instinct de survie. »
« Cette œuvre littéraire, au-delà du témoignage, balaie un monde parfois délétère, souvent éclatant, où une fillette, jouet gracieux entre les mains adultes, parvient à se sauver par l'intelligence de son regard et son incroyable instinct de survie. »
mardi 24 juin 2008
Commentaire de Mr Christian Limousin
Mr Christian Limousin est enseignant et écrivain, et s'occupe depuis 1983 de l'Association-Fondation C. et Y. Zervos.
Le samedi 17 septembre 1983, j'étais à Bigeonnette, chez Jean Hélion. C'est là que j'entendis prononcer pour la première fois ce nom pour moi étrange : Szczupak. Faisant judicieusement le tour des personnes que je devais contacter pour faire connaître l'Association "Fondation Christian et Yvonne Zervos" que je présidais alors, le peintre en était venu à cette question : "Etes-vous en contact avec Yvette Szczupak ?" "Non, qui est-ce ?" Hélion me la présenta comme la "fille adoptive non adoptée" des Zervos. Il me conseilla d'entrer en contact avec elle et me donna ses coordonnées à Jérusalem. Curieusement, je sentis dans sa voix, ordinairement si bien timbrée, comme un voile, comme une gêne à en dire davantage. Rétrospectivement, je pense qu'il savait, comme le laisse d'ailleurs à supposer le livre.
Rentré à Vézelay, j'écrivis à Jérusalem. Yvette Szczupak me répondit cordialement mais de manière assez anodine, comme en retrait. Elle adhéra à notre association, reçut nos catalogues . Elle ne fut qu'une adhérente parmi d'autres et à aucun moment je n'ai songé à l'interroger sur sa vie chez les Zervos. J'ai dû échanger avec elle deux ou trois lettres plus ou moins insignifiantes (elles doivent figurer dans le lot qui nous fut "confisqué" par Christian Derouet). J'étais bien entendu loin de soupçonner qu'elle travaillait alors à peaufiner son manuscrit !
Rentré à Vézelay, j'en parlai au maire de l'époque. Il leva les yeux au ciel et me dit qu'elle pouvait peut-être encore créer des problèmes, contester le legs, etc.
Puis le temps a passé.... En 2002 ou 2003, Betty Buffington me dit qu'elle était entrée en relation avec Yvette Szczupak et que cette relation, malgré la distance, avait très vite évolué d'une manière toute amicale. Elle me fit lire son entretien avec Fernande Schulmann (dans Les enfants du juif errant : itinéraires d'émigrés, L'Harmattan, 1990). Je commençais à regretter ma timidité d'alors.
Yvette Szczupak décédée, nous décidâmes, de lui rendre un hommage (double ou triple : hommage à l'écrivain, au peintre, à la femme ...) dans la Maison Zervos de la Goulotte. C'est pour préparer cette journée que je pus lire le tapuscrit de son autobiographie. Rarement lecture m'a mis aussi mal à l'aise. Ce fut un grand bouleversement, un extraordinaire chamboulement pour moi d'apprendre ainsi les turpitudes des Zervos, les souffrances d'Yvette (et aussi celles d'Yvonne), son enfance et son adolescence fracassées. De cette lecture, je suis sorti moulu, rompu, brisé. Yvette avait soudain renversé le piédestal sur lequel se tenaient depuis longtemps pour moi les Zervos ; elle avait piétiné mes idoles. Entreprise salutaire peut-être, mais tout était pour moi à reconstruire... Je croyais (naïvement donc) les Zervos indemnes, par ex., de cet esprit partouzard qui sévit entre 35 et 39 du côté de la Côte d'Azur autour d'Eluard, Nush, Man Ray, Picasso, etc. J'interprétais la formule d'Eluard (dans une lettre d'avril 36 à Gala) : "les Zervos sont gentils, mais timides" comme " ce sont de bons bourgeois coincés".
L'Hommage eut lieu le 21 août 2005 en présence d'Ariel Szczupak, son fils, venu tout spécialement d'Israël et qui avait apporté avec lui de belles et fortes toiles témoignant du parcours artistique réalisé par sa mère depuis la rue du Bac et les leçons de Picasso. Moment d'émotion partagé avec un public nombreux dont les descendants de maman Blanche (Vaux) et de maman Phrasie (Les Chaumots).
Maintenant le tapuscrit s'est transformé en livre : Un Diamant brut. Tout est là. Sans coupures. Plus de quatre cents pages d'un long et brûlant plaidoyer qui ne peut laisser indifférent. Plus de quatre cents pages durant lesquelles Yvette clame sa vérité et tente de se reconstruire, de sortir de sa nuit et de sa confusion.
Paradoxe : si les Zervos l'ont plongée dans un profond tourment affectif, ils lui ont en même temps fourni l'arme pour s'en sortir, c'est-à-dire l'Art.
Je voudrais retenir ce beau passage (pp. 402-403) où, à Jérusalem, dans la pierraille, Yvette retrouve l'image de Vézelay et de saint Bernard ainsi que les textes sumériens (notamment les Lamentations sur Our) que Christian Zervos avait publiés dans le dernier numéro des Cahiers d'Art, poèmes qu'Yvette connaissait par coeur parce qu'en lisant et corrigeant les épreuves un "bonheur inexplicable" l'avait envahie.
lundi 23 juin 2008
Blog: Laura Vanel-Coytte, 20 juin 2008
Résumé du livre dans le blog de Laura Vanel-Coytte, 20 juin 2008.
dimanche 22 juin 2008
Photos: études de nu, Grande Chaumière, 1948 [1]
Études de nu, Grande Chaumière, 1948 [1].
« Par ailleurs, chargée de porter à Picasso le matériel des Cahiers d’art qui le concernait, j’ajoutais parfois mes nus faits à la Grande Chaumière. » [p. 383]
« Par ailleurs, chargée de porter à Picasso le matériel des Cahiers d’art qui le concernait, j’ajoutais parfois mes nus faits à la Grande Chaumière. » [p. 383]
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Images numériques © Ariel L. Szczupak 2008. ca.
samedi 21 juin 2008
TV: Pascal Dibie et Monique Atlan, FR2, 20 Juin 2008
Présentation du livre par Pascal Dibie et Monique Atlan, « dans quelle éta-gère », FR2, 20 Juin 2008.
vendredi 20 juin 2008
Revue: Valérie Marin La Meslée, Le Point, 19 juin 2008
Le Point, Valérie Marin La Meslée, 19 juin 2008 :
« ... Et son écriture pleine de grâce préserve la fraîcheur du regard de l'adolescente, ses incompréhensions et ses dégoûts, l'audace de ses jugements, la spontanéité limpide de sa voix (on pense à « Marie-Claire », de Marguerite Audoux). »
mercredi 18 juin 2008
Revue: AL Maire, auFeminin, 11 juin 2008
auFeminin (autre lien), AL Maire, 11 juin 2008 :
« Des atmosphères très variées, un destin étonnant, un récit inventif, un style vif d'une grande qualité pour ce récit autobiographique fort. Un roman consistant, enrichissant, qualifié d'absolue révélation littéraire ! »
mardi 17 juin 2008
lundi 16 juin 2008
Blog: Carnets de SeL, 13 juin 2008
Carnets de SeL, 13 juin 2008
« ... la dénonciation du sort des enfants placés en Assistance Publique, utilisés à des fins diverses, utilitaires d'abord, puis en guise de faire-valoir et d'objet sexuel. »
« ... la dénonciation du sort des enfants placés en Assistance Publique, utilisés à des fins diverses, utilitaires d'abord, puis en guise de faire-valoir et d'objet sexuel. »
dimanche 15 juin 2008
Photo: Sacha et l'hydravion Seabee
« Je plane ! En avion, j’ai le pied marin ! Ce corps revêche si prompt aux vertiges, aux nausées, danse entre eau et nuages, et laisse pousser ses ailes. Sacha sera heureux ! Je vais remonter dans son estime. S’il parvient à extraire son Seabee du fond du lac de Tibériade où la DCA syrienne l’a descendu, on fera de la voltige. On volera la tête en bas. Ce sera irréel… » [pp. 407-408]
En fait, d'après des recherches faites récemment dans les archives de l'armée de l'air Israélienne, l'avion a été endommagé pendant un mauvais atterrissage sur le lac et ne pouvait plus fonctionner comme hydravion. Sans que Sacha le sache, le Seabee a servi encore un an comme simple avion de transport. [Référence (Hébreu)]
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Images numériques © Ariel L. Szczupak 2008
samedi 14 juin 2008
Photos: carte postale de la mère d'Yvette
Une carte postale de la mère d'Yvette, Anne Thomas, à « Maman Blanche » et Yvette, retrouvée dans les archives de Maryse Laroche (petite fille de « Maman Blanche »).
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Images numériques © Maryse Laroche 2008
vendredi 13 juin 2008
Photo: les Château, Vaux, 1946
« Maman Blanche » (Blanche Château) et « Papa Edgar » (Edgar Château).
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Images numériques © Ariel L. Szczupak 2008
jeudi 12 juin 2008
Revue: L'hebdo des Notes, 27 mai 2008
L'hebdo des Notes, 27 mai 2008 :
« Autobiographie drôle et pathétique ? Témoignage attendri et iconoclaste ? Plaidoyer discret pour le respect de l’enfance ? Regard impertinent sur l’artiste “iconisé” ? Qu’importe, cet ouvrage inclassable reste en mémoire. »
mercredi 11 juin 2008
Photo: les Guerrault, Les Chaumots, 1942
« Maman Phrasie » (Euphrasie Gerrault), « Papa Gustave » (Euphrasie Gerrault) et la mère Contant (la mère de Phrasie).
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Images numériques © Ariel L. Szczupak 2008
mardi 10 juin 2008
Palmarès: #20 (récits), L'Express, 12 juin 2008
#20 dans le palmarès des ventes essais, documents, récits. L'Express, 12 juin 2008
Événement: 13 juin 2008, Paris
Rencontres au féminin pluriel
Atout-livre - Paris 12e
Vendredi 13 Juin 2008 - 19h30
« Vendredi 13 juin à 19h30 atout livre accueille ... ainsi que l’éditrice Anne-Marie Métailié pour nous parler du livre d’Yvette Szczupak-Thomas Un diamant brut. »
lundi 9 juin 2008
Revue: Isabelle Rüf, Le Temps, 7 juin 2008
Le Temps (Suisse), Isabelle Rüf, 7 juin 2008 :
« Une expérience riche et cruelle que raconte avec verve et talent son héroïne qui a su survivre au choc. »
dimanche 8 juin 2008
Photos: Georgette, André et Yvette, 1961
« ... et mon intention de renouer des relations parentales avec mon frère André et ma soeur Georgette. » [p. 424]
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Images numériques © Ariel L. Szczupak 2008
samedi 7 juin 2008
Blog: Chroniques Obliques, 1 juin 2008
Chroniques Obliques, blog de la Librairie Obliques, Auxerre, 1 juin 2008.
« Un livre passionnant et superbe. »
vendredi 6 juin 2008
Photos: Michel et Yvette, La Goulotte, 1942/3?
« J’ai vu arriver Michel par la route d’Asquins, assis dans la carriole légère tirée par notre âne, ... » [p. 248]
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Images numériques © Ariel L. Szczupak 2008
jeudi 5 juin 2008
Photos: « Chanson pour Yvonne » enluminé par Yvette, 1947
« Le hurlement d’Yvonne vrilla le calme ambiant, s’affaissa dans un decrescendo lent, sorti d’outre-tombe, tripes retournées. ... Le sang cognant dans mes oreilles m’empêcha de saisir le son des mots prononcés : “Il est marié” ou “Il s’est marié”, il étant bien sûr René Char. ... À peine remise du choc – dont la cause ne fut jamais débattue devant moi –, alternant alcool et médicaments, Yvonne lança son premier projet personnel : des épousailles entre l’art et la poésie, des textes de Char uniquement, écrits-calligraphiés par la main du poète, sur de grandes feuilles de beau et solide papier. Des artistes proches de son coeur y ajouteraient un commentaire pictural, rien de médiocrement illustratif mais une sorte de “réponse”, créant un dialogue ou des duos dans un accord de la plus haute tenue. Le projet rima tout de suite avec Vertu. Il permettait un partenariat sans limite dans le temps et associait le nom d’Yvonne à l’oeuvre du poète mieux que celui d’une épouse légale. » [pp. 348-349]
Le manuscrit de « Chanson pour Yvonne », enluminé par Yvette, 1947, a été exposé en 2007 à l'exposition René Char à L'Isle-sur-la-Sorgue (remerciements à Mr. Christian Limousin).
Je serais très intéressé d'avoir plus de details sur ce manuscrit et d'autres oeuvres d'Yvette de cette epoque. Vous pouvez utiliser les commentaires du blog, ou l'adresse courriel. Merci d'avance, Ariel.
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Je serais très intéressé d'avoir plus de details sur ce manuscrit et d'autres oeuvres d'Yvette de cette epoque. Vous pouvez utiliser les commentaires du blog, ou l'adresse courriel. Merci d'avance, Ariel.
mercredi 4 juin 2008
Photo: Pierre Monnot, directeur de l’Assistance Publique
Monsieur Pierre Monnot, directeur de l’Assistance Publique du département de l’Yonne. Photo prise en 1960.
« Reparaître devant Monsieur Pierre Monnot, directeur de l’Assistance Publique du département de l’Yonne, ce protecteur infâme de l’enfance malheureuse, ce sinistre spécialiste de la marmaille mal-née, rejetée, orpheline, ce Deus-ex-Machina qui avait régné en maître sur ma vie de pupille ? ... Il consulte mon dossier sans parler, commente toutefois sa lecture par des gestes angulaires expressifs dénotant des évidences, des contradictions, puis une impuissance finale. Il se redresse et s’écrie : " Mademoiselle ! Pour les autorités que je représente, vous nous avez quitté en 1942. Pour nous, vous n’existez plus ! Vos parents adoptifs sont seuls habilités à décider en votre nom et pour votre bien. Vous avez actuellement le statut d’une fugueuse. La loi m’oblige à informer la gendarmerie de votre présence dans nos murs. " ... Avec l’élégance enseignée par Tiggie (genoux accolés, jambes à l’oblique, bord de la jupe ostensiblement tiré), je m’accoudai au bureau et d’un ton de confidence, me lançai avec lenteur : " Voyez-vous, Monsieur le Directeur, je suis chez vous de passage, pour peu de temps. Dès ma majorité, je quitte la France pour aller vivre à Jérusalem. " ... Là, sur l’instant, le frénétique personnage opéra un tour complet sur lui-même, balayant dans sa lancée les grains de la jalousie atroce qu’il avait ressentie à l’idée d’une fille échappée de son troupeau parvenue à Jérusalem, là où jamais il n’aurait la possibilité de mettre le pied. Débordé par sa passion, Monsieur Pierre Monnot s’engouffra dans un pèlerinage fantasmatique et de substitution. Absorbé comme un élixir, comme un nectar divin, mon itinéraire devint le sien. Plus question de contacter la Gendarmerie. Que je revienne demain à l’aube, il y a tant à parler, à analyser, à préparer... » [pp. 418-420]
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Images numériques © Ariel L. Szczupak 2008
Blog: Lectures de la toile, 26 mai 2008
Lectures de la toile, blog de Elodie Kerfourn et Laurence Ducournau (émission "Les Mots, Des Livres !" idFM Radio Enghien 98.0FM), 26 mai 2008:
« Ce témoignage mêle avec talent, art et douleur. »
mardi 3 juin 2008
Revue: Muriel du Brusle, Femmes, 18 mai 2008
Femmes, Muriel du Brusle, 18 mai 2008:
« ... Histoire d’une vie hors norme, ce texte à la langue poétique et syncopée, est une absolue révélation. Tant sur le plan littéraire qu’humain. »
lundi 2 juin 2008
Blog: Pascal Dibie, 25 mai 2008
Blog de Pascal Dibie, 25 mai 2008:
« Et tout l’art d’Yvette Thomas, son art immense – il y a du Céline de " Mort à crédit " dans son écriture, une percussion constante de sabots et de fleurs , de parler vache et de haut bourgeois, l’œil d’un vrai peintre, le talent d’un grand écrivain, l’invention d’un poète, une création rare en définitive qui fait que ce livre-témoignage, ce roman d’orpheline nous tire vers l’universel autant par le petit des hommes les plus pauvres, les plus soumis que celui des hommes les plus grands. On n'avait pas lu écriture semblable ni côtoyé la nature humaine a ce point depuis des décennies.
Un diamant brut est une absolue révélation tant sur le monde de l’art qu’en littérature. »
Un diamant brut est une absolue révélation tant sur le monde de l’art qu’en littérature. »
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