« Il y eut l’entracte Françoise Michaux. Sous l’Occupation, les Zervos avaient envoyé mon frère à Lyon, chez les parents de Françoise… Elle sortait d’une jeunesse provinciale contraignante pour révéler à Paris la compétence, l’originalité, la force parfaitement dominée de sa vocation native : la danse moderne. Yvonne lui prêta l’espace inoccupé de la galerie MAY. J’assistai à quelques répétitions, à un récital, et commençai à travailler sur des masques en papier mâché… Françoise m’était entrée dans le coeur dès la première rencontre mais… qui pouvait encore me regarder avec sympathie ? Certainement pas un être aussi fondamentalement beau, structuré autant, intègre et rigoureux. L’admirer sans lui parler, la frôler sans la toucher, c’était déjà un cadeau. » [p. 387]
Croquis, Françoise Michaux (Dupuy), 1948?
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Images numériques © Ariel L. Szczupak 2008. ca.
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